2 février 2010
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La dissymétrie élaborée par le nèo-libéralisme comprenait : une dissymétrie internationale entre pays riches qui se gardaient l'essentiel des industries liées à la matière grise et les
pays émergents incluant les nations d'Europe centrale qui étaient considérées comme des réservoirs de mains d'oeuvre à bon marché. D'ailleurs le tenants de l'économie libérale se sont bien gardés
d'une harmonisation sociale et fiscale dans l'union européenne et la politique de l'euro fort a contribué d'une part à préserver les privilèges des nantis(la valeur de leur biens n'était en aucune
façon dévalorisée), d'autre part à maintenir un volant de chômage interdisant de trop fortes revendications de salaire. La lutte exclusive contre l'inflation contribuant à maintenir de bas
salaires. Cette élaboration incluait une dissymétrie nationale avec augmentation des privilèges plus la classe la plus haute et paupérisation relative ou absolue pour toutes les autres. Les
distorsions qui devaient en résulter étaient considérables. Les délocalisations créaient un chômage de masse quasiment irréductible,les bas salaires y contribuant du fait qu'un certain nombre de
produits et de services de l'artisanat local étaient inaccessibles par leur prix ou par leur coût à la clientèle la moins aisée et l'appel à la main d'oeuvre de sans papiers et au travail au
noir était la seule des solutions pour un certain nombre d'artisans. Distorsion économique entre les métropoles ou l'emploi était plus nombreux mais le logement plus rare et les provinces,
distorsion de formation et distorsion culturelle en faveur des grandes villes qui va s'accentuer en France avec toutes les réformes hospitalières, administratives, universitaires etc. On peut donc
dire comme disait un certain Jacques Duclos, candidat en son temps à la présidence de la république que dissymétrie et distorsion étaient les deux fers au feux du néo-libéralisme. Mais la
conjoncture internationale a contrecarré cette ambition. Les pays de mains d'oeuvre voient leurs positions très améliorées sur le plan international avec non seulement les pays du BRIC( Brésil,
Russie,Inde et Chine) mais avec de nouvelles émergences telles l'Afrique Du Sud, l'Angola, le Mexique, l'Argentine, l'Iran en attendant le Congo. Ces pays disposent maintenant d'un réservoir de
matière grise susceptible de les faire progresser dans les industries de la finance et de l'informatique. Le revers de la médaille est le sacrifice de la dimension sociale de ce développement.
Quant aux pays européens dont la frilosité et le conservatisme apeuré dans le rapport de leurs populations avec les autres sont un frein majeur au renouvellement, s'ils gardent un atout majeur, qui
est leur modèle social, la volonté politique d'une réindustrialisation et d'une augmentation du niveau de vie moyen est indispensable pour conserver une place convenable dans le concert des nations
1 février 2010
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Le travail n'a pour essence que notre propre réalisation dans le cadre notre place dans une communauté; tout autre objectif réduit l'homme à l'état de la fourmi ou de l'abeille
1 février 2010
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Que l'huitre naturelle est une huitre diploïde comportant deux n chromosomes. Que l'huitre Triploïde
(3n chromosomes) résulte de la fécondation d'un gamète à deux n chromosomes obtenu par diverses méthodes physiques par un gamète classique à 1 n chromosome. Qu'elle est donc un organisme
génétiquement modifié. Que l'huitre triploïde est stérile et par conséquence sans laitage et peut être consommée en toute saison. Que cette stérilité est actuellement mise doute et qu'elle
risque de remplacer toutes les espèces naturelles.Qu'aucun étiquetage ne permet de la distinguer des espèces naturelles et que sa sensibilité actuelle aux infections risque de mettre en péril nos
parcs à huitres
1 février 2010
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08:44
Car le paradoxe des tenants du néolibéralisme c'est qu'après avoir tiré à boulets rouges sur l'organisation politique du bloc soviétique ils tressent les plus beaux lauriers à une
organisation similaire dans un pays où toutes les libertés sont contraintes. Il est vrai que ce pays permet au néo-libéralisme d'avoir à son service la plus importante des populations
mondiales ne jouissant d'aucun code du travail pour en limiter les excès. Cette force de travail corvéable à merci sera un jour en position de se révolter contre la condition qui lui est faite,
mais elle est,pour l'instant, tenue en laisse par l'oligarchie communiste qui gouverne ce pays. Le cynisme des investisseurs qui délocalisent à tour de bras se traduit par le peu d'importance
qu'ils accordent à l'appauvrissement des populations qu'ils mettent au chômage sans état d'âme. Dans la nouvelle stratégie néo-libérale, le monde industriel n'est pas prioritaire, l'industrie
financière, particulièrement rentable et garantie en cas de crise par les gouvernements est devenue la principale source de revenus. Le principe "privatisons les gains et mutualisons les pertes"
est gravée dans le marbre de leur logique. A force de faire travailler pour des salaires de misère les pays tiers pour assurer le train de vie de leurs populations , les pays les plus riches
consommateurs se sont trouvés devant un chômage de masse, que les activités liées à la matière grise ne pourront en aucune façon résoudre de façon durable. De plus la politique des
investissements massifs dans les pays tiers a fait émerger des puissances dont le potentiel de développement est loin d'être atteint. Loin d'avoir renforcé la position hégémonique de l'occident les
aventures militaires et industrielles l'ont considérablement limitée. Les nouvelles puissances partent à la conquête de continents entiers , dont l'Afrique est le meilleur exemple, avec des
méthodes dont l'efficacité est redoutable. La distorsion et la dissymétrie dont le néo-capitalisme avait fait ses armes absolues risquent de se retourner contre elle et même de s'inverser. La
mondialisation qui était, en fait, une stratégie pour assurer la prééminence des pays développés, a permis l'expression audible des pays émergents qui contestent la distorsion des échanges et leur
nouvelle puissance leur permet de s'y opposer. De plus la matière grise a une tendance à se nationaliser dans une recherche identitaire et contestataire malgré l'effet de succion de l'ogre
américain.
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Toute société humaine devrait être un réseau où chaque fibre est solidaire de toutes les autres dans un but d'harmonie et d'efficacité
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Que la "bipédie" a été un élément déterminant de la
vie sociale des hominidés et que leur évolution aurait été davantage liée à l'organisation de cette vie sociale qu'à leur milieu de vie
information recueillie dans "La Recherche"
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La chute du mur de Berlin que la presse occidentale a qualifiée d'évènement planétaire et dont les néo-conservateurs américains font le symbole de "la fin de l'histoire" n'a
concerné en termes de conquête de liberté qu'un toute petite partie de la population mondiale. La dislocation du bloc soviétique qui l'a suivie, si elle a permis de mettre un terme à des situations
de type colonial, n'a pas eu les conséquences heureuses que l'on nous prédisait pour l'essentiel des peuples du monde. Ainsi l'espérance de vie en Russie est inférieure actuellement à celle qu'elle
était sous le régime soviétique et dans bien des états la férule soviétique a été remplacée par celle de potentats locaux qui se sont alloués des pouvoirs exorbitants, réduisant souvent leurs
peuples à une situation bien pire que celle qu'ils subissaient du temps de leur maître soviétique. La chute du mur de Berlin ne fut pas tant le triomphe de la libération des peuples que celui du
système néo-libéral qui étendra son voile intégral sur l'ensemble du monde. L'existence exclusive de l'hyper-puissance américaine, hyper-puisssance dans tous les domaines va donner aux USA les
moyens de dominer le monde et la tentation de créer un monde "américanus", monde réunifié dans les valeurs occidentales prônées par les néo-conservateurs et les évangélistes. Je rappelle, ici,
que la progression des évangélistes dans le monde est supérieure à celles des musulmans et des catholiques. La stratégie mondiale des Etats-Unis, malgré sa puissance, se verra contrariée d'une part
par la résistance culturelle et nationale des peuples sur qui elle étendait son emprise et par les choix d'investissements du néo-libéralisme. L'émergence de nouvelles puissances économiques comme
le Brésil, la Chine, l'Inde et même la Russie vont être des obstacles majeurs à l'hégémonie américaine. Cette émergence sera favorisée largement par le choix américains de privilégier les
investissements sur la matière grise dans leur pays, investissements dans des produits à haute valeur ajoutée tels que la santé, l'informatique, et l'industrie financière. Cette énorme
capacité d'innovation avait pourtant des failles, elle détruisait beaucoup plus d'emplois qu'elle n'en créait réellement et elle laissait l'industrie financière s'hypertrophier au point de
"s'autonomiser" de son rôle de créatrice de richesses pour pour s'élancer dans une spéculation éperdue. Cet enrichissement virtuel va permettre un endettement massif à la fois des populations
américaines et de la nation américaine . Le constat final c'est que les Etats Unis ne créaient plus assez de richesses pour subvenir à l'addiction consumériste de sa population et si elle gardait
sa primauté dans tous les domaines, le principal de sa dette était détenu par un rival de taille : La République Populaire de Chine
A SUIVRE
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Dans le monde dissymétrique que nous avons contribué à édifier il n'y a que des perdants perdants; nous avions élaboré pendant de longues années une économie de type coloniale où les nations
exogènes étaient uniquement des sources de revenus pour une métropole puissante qui se servaient des ressources naturelles de ces pays et qui revendaient à leurs populations des produits issus de
notre sol et de nos industries. Ce type de relations économiques avec les tiers pays a constitué pendant très longtemps le substrat de toutes les relations commerciales des pays colonisateurs et
plus largement des pays les plus riches. Cette politique que l'on a appelée impérialiste n'a nullement pris fin avec la décolonisation car les sociétés industrielles du monde occidental étaient
hégémoniques sur toutes les terres de la planète. C'est cette situation qui a conduit certains peuples à une détestation non du modèle occidental et de ses valeurs mais de la cupidité de ses
acteurs. Dans les pays latino américains nul pays n'est plus abhorré que les Etats Unis d'Amérique tant leur emprise sur ces territoires soit directement soit par l'entremise de leurs hommes de
paille a été une source de souffrances pour ces populations que leurs grandes compagnies ont exploitées et spoliées. De même il faut voir le surgissement d'une notion identitaire dans la
religion islamique avec tous les excès et toutes les régressions que comporte ce phénomène comme une réaction à la domination économique, financière, commerciale et culturelle,domination sans
partage, discriminatoire, arrogante et injuste du monde occidental. C'est la "financiarisation" du capitalisme mondial depuis les années soixante qui a permis un tel développement permettant
la poursuite de l'exploitation néo-coloniale à des niveaux jamais atteints. C'est aussi ce phénomène qui est à la base de la perte de son hégémonie économique car le capital est devenu apatride et
cosmopolite et il a perdu toute incarnation pour entrer dans le domaine de la virtualité ou du numérique. Cette révolution numérique va totalement changer la nature du capitalisme pour qui la
notion de puissance sera secondaire à la notion d'influence. Ce renversement aurait pu perpétuer l'hégémonie occidentale si d'autres pays ayant adopté les mêmes principes économiques n'avaient
irruption dans le paysage mondial et si la situation géostratégique du monde ne s'était modifiée de façon considérable
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La haine est cette goutte d'acide qui tombe sur notre lucidité
29 janvier 2010
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Qu'une fractale est une surface irrégulière et morcelée
qui se crée suivant des règles déterministes ou aléatoires impliquant une homothétie interne, le terme d'homothétie désignant la propriété de deux figures dont chaque point de l'une
correspond à un point de l'autre sur des droites menées à partir d'un point appelé centre d'homothétie, la distance entre ces points correspondants demeurant constante