Le blog de mocekx

Nul n'est sensé méconnaitre que la loi est faite pour protéger les citoyens et pour rendre leur vie en société plus agréable pas même ceux qui sont sensés la faire respecter

Les orthodoxes financiers, c'est à dire les vassaux les plus fidèles de la finance internationale, les ennemis les plus tenaces de l'économie sociale s'en donnent à coeur joie de contre vérités. Ces " économistes" dont l'inconscient est bourré de fantasmagories et d'hallucinations d'autant plus terrifiantes, que la crise a mis a nu les mécanismes malsains d'une économie financière manipulée par des gourous, avec des instruments truqués telles les agences de notation et les experts des organismes de placement de l'épargne et des capitaux. Ils comptent sur l'incompétence ou la complicité des financiers nationaux, pour asseoir leur domination idéologique et pressurer davantage les populations de la planète. Ils ont d'autant moins de mal que le moule la pensée libérale a formaté les élites dirigeantes de tous les états. Le déversement de fausses informations ou des fausses explications leur est d'autant plus facile, qu'ils possèdent l'intégralité des médias et que la censure ou l'auto-censure intéressée des communicants leur est acquises. En deux exemples je vais essayer de démontrer mes affirmations.
Il y a quelques jours se glissait anodinement  une information qui risque de transformer la carrière de fonctionnaire: en cas de dissolution d'un service six propositions graduelles seraient faites aux intéressés et en cas de refus il seront radiés de la fonction publique. Certes ce changement de statut va vers une plus grande privatisation des services publics mais elle pourrait être acceptable après des négociations avec les syndicats pour son aménagement. Dorénavant le statut de la fonction publique sera soumis aux conditions de l'acceptation de ce changement. Il y a quelques mois on a abreuvé les banques d'argent public , c'est à dire d'argent venant de nos impôts sans assortir cette aide d'aucunes conditions coercitives. Ces banques se sont empressées de se gaver de bonus et de salaires exorbitants en étranglant l'économie réelle  et en spéculant à qui mieux mieux. Les déclarations des homme politiques promettant une moralisation du capitalisme et les réunions cache-misère de tous les G du monde  font l'objet de ricanements sonores dans les couloirs de ces grands temples de la spéculation. Mon deuxième exemple est la conséquence du premier. Grace aux hedges funds, dynamisés par les banques, la finance internationale est en train d'attaquer l'euro par l'intermédiaire des nations les plus fragiles. C'est à dire que grâce à l'argent que leur ont fourni les états les banques et leurs intermédiaires vont attaquer ces états donateurs. Elles ont fait donner l'artillerie lourde , en l'occurrence les agences féales de notation,  celles qui ont permis la crise que nous subissons, elles ont sonné la charge avec les trompettes de la renommée des économistes inféodés et elles y sont allées plein pot. De plus elles sont appuyées, par  les Grouchy  européens dont les retards coupables seront payés par l'ensemble de la société grecque. Je ne prendrai pas la défense du gouvernement Caramanlis dont de laxisme est sans doute coupable et qui a laissé cette triste situation à son successeur socialiste mais je dis :"quelle obstination à punir une nation quand on a mis  tant de bienveillance à l'égard de la spéculation internationale; cette caricature de morale est un faux semblant destiné à berner l'opinion européenne et internationale. C'est contre les peuples et les  acquis sociaux  que la bataille est désormais engagée!

Il faut toujours acquérir les raisons de vouloir avant de se doter des moyens d'acquérir

 

Il y a quelques années l'article s'intitulerait le masque et la plume, mais il y a longtemps que l'image a remplacé la plume. On nous a infantilisés pour nous rendre plus réceptifs, on nous a fragilisés pour nous rendre plus malléables, on nous a culpabilisés pour nous rendre plus corvéables. L'image est devenue tellement hégémonique, que la lecture en France devient une exception. Le danger c'est qu'à vouloir appréhender l'actualité d'un seul coup d'oeil on est à la merci de toutes les manipulations. Car si la vérité finit par éclater il est indispensable de chercher à la découvrir. Souvenez vous de la sérénade qui nous a bercés sur tous les tons. La crise est certes douloureuse mais nous nous en sortons mieux que les autres; c'était agréable à entendre sauf que ce n'est pas vrai. La France a connu cette année la pire récession depuis 1945 avec un recul de 2,2% de son PIB, avec une dette qui est devenue abyssale et un déficit commercial pharaonique. On pourra toujours trouver quelques pays qui ont fait moins bien mais nous sommes dans la moyenne supérieure des pays européens, et la récession mondiale n'a atteint que 1,7%. Ce que l'on ne dit pas c'est que bien des pays ont fait beaucoup mieux que nous et que certains pays ont une perception de la crise qui est loin d'être la notre. Ainsi l'Afrique du Nord et les pays du Moyen Orient ont continué à avoir une croissance positive, sans compter certains pays émergents dont la croissance a été à peine ralentie, la Chine étant l'exemple le plus criant. Je ne dis pas que nous n'avions pas quelques causes structurelles à ce recul de notre PIB, je dis que l'on est devenu un pays où la dissimulation et la désinformation semblent devenues un mode de communication. Ces symptômes d'une sérieuse pathologie sociale particulièrement contagieuse se retrouvent dans la communication de bien des administrations. Ainsi aucun des démentis de la police, dans les affaires les plus simples, n'emporte l'adhésion des populations sur leur véracité. La politique du chiffre à laquelle on soumet cette administration, et dont les membres soulignent la pression, peut conduire à des attitudes aberrantes et abusives qui ne manquent pas d'être montrées du doigt. Les multiples débats artificiels, la multiplication des lois répressives, le discours sécuritaire font partie de cette stratégie d'enfumage qui retire toute crédibilité à leurs instigateurs. Revenons à une communication transparente, s'adressant à des interlocuteurs adultes qui n'ont pas besoin de masque et de voile pour apprécier la situation de leur pays!

 

La vie est l'inverse d'un rêve qui  se termine avec le réveil! le but de toute société devrait être de permettre à chacun un parcours où il n'y aurait que peu de place pour les souffrances, les regrets et les remords!