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Ce n'est pas, vous en doutez bien, la première page que j'ai écrite, mais bien la première d'une nouvelle série et comme dans toutes les premières il y a cet
imperceptible mais invisible obstacle que le clavier vous renvoie à l'esprit et qui suggère les formes imprécises d'un fantôme d'indécision. Le trac n'a , sans doute pas, "l'informité" de ce
spectre, mais la route devient malaisée et l'horizon s'éloigne. Les premiers mots avalés dans la difficulté, les autres naissent dans un brouillard qui se dissipe mais qui étouffe quelque peu les
propos. C'est donc dans un silence pénible et malheureux que je vais déclarer ma peine d'avoir perdu un ami inconnu mais tellement proche de moi, dans mes moments de misère, le si discret, le si
affable, le si attachant comédien qui m'a fait si souvent sourire, de ce sourire large et communicatif, qui venant de moi, le ténébreux, pour la plupart de mes proches, projetait quelques rets de
lumière sur l'ensemble de mon entourage. Sim est mort et ses proches le pleurent mais combien laisse t'il d'êtres, un peu plus seuls qu'ils ne l'étaient et ce n'est pas un mince hommage! sa mort
nous rappelle cette marche inexorable que nous franchirons tous, avec la certitude de tous y trébucher. Alors les querelles politiques pourraient paraître bien pâlichonnes, s'il ne s'agissait de
manifestations importantes de cette autre face de l'existence, cette chirale de la mort qu'est la vie. Et ce qui fait l'actualité, ce n'est pas l'Ali l'autre spectre de Bongo, ni Karzaï qui a fait
de son inexistence un facteur électoral, mais un ressuscité, sorti de l'ombre de l'été, de ce bain glacial de la mort politique que lui promettaient ses amis de trente ans, qui lui avaient creusé
une tombe aux dimensions de leurs espoirs, de leurs culpabilisations et de leurs trahisons que certains qualifieront de vénales. Vous me direz que les trahisons peuvent être payantes et les
exemples en sont légions, mais pourquoi leurs auteurs ont ils la dent si dure pour les imitateurs, comme va le montrer le procès clearstream Peut être la peur de ce miroir qui nous renvoie notre
propre image que nous trouvons si déplaisante.Toujours ce fameux mythe, ou l'envers du théatre d'ombres qui se joue dans nos conciences confuses de tant de transactions avec la rectitude.
Mais les chemins qui mènent à Rome ne sont pas toujours rectilignes, aussi nombreux qu'ils soient et ce que nous propose Mr Bayrou mérite une réflexion que l'heure tardive m'oblige à
interrompre....
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A SUIVRE...
A SUIVRE...