Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 08:11
Certains ont pu trouver le ton de ma diatribe particulièrement virulent, mais j'ai décidé de combattre les discriminations dans toutes ses formes y compris dans ses formes larvées, non pas pour défendre la veuve et l'orphelin, mais uniquement parce qu'elles constituent un énorme frein à notre développement humain, économique et culturel. J'ai donc, sur les conseils d'un des mes commentateurs bienveillants,décidé de dénoncer toutes les intolérances et discriminations masquées, qu'abrite notre société, dans une série d'articles dont je suis en train de concevoir l'articulation. Mais s'il fallait justifier la teneur de mes précédents propos, un de nos philosophes qui fut ministre de l'éducation nationale m'en donne largement l'occasion. Dans un dialogue, on ne peut plus convenu à la télévision, il prenait la défense du sénateur de la majorité et prenait à partie ceux qui condamnaient son dérapage; mais il allait beaucoup plus loin, traitant ceux qui protestaient et ceux qui étaient scandalisés par de telles assertions d'éternels pleurnichards, il rappelait que la France était un pays qui offrait l'instruction, l'éducation, la protection sociale à toute sa population et que c'en était déjà beaucoup, même si le poids des discriminations était supporté par la majorité des gens pauvres et repoussés hors des villes, discriminations qu'il trouvait tolérables. Cela pouvait se résumer ainsi: on vous offre le couvert, peu importe que vous ayez quelque chose dans votre assiette! Il est certes navrant que tels propos soient tenus par un illustre représentant de notre élite nationale, ce qui montre à quel point de cynisme la droite décomplexée en est arrivée, mais le mal est beaucoup plus profond: il s'agit de la restauration de la pensée que dénonçait Julien Benda dans "La trahison des clercs" pour leur esprit nationaliste au petit pied, détestant tout ce qui n'est pas soi, décidés à défendre uniquement les intérêts de leur corporation aux dépends de la grandeur de leur pays et qui ont  fini par trahir leur pays et les a conduits à des attitudes criminelles envers l'humanité toute entière. Qu'un philosophe en soit amené à une telle négation de la personne et de l'homme dans son unicité malgré sa diversité d'apparence montre quel cancer ronge notre société. Combattre cette tentation vichyste est un devoir, y mettre toute son énergie et toute sa volonté est la seule attitude à adopter!
Partager cet article
Repost0
11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 17:14
J'avais décidé de me tenir en dehors du climat délétère qui s'est répandu sur ce pays et qui fait quelques fois froid dans le dos, mais le retour de Mr Longuet dans la zone de fraie nauséabonde de sa jeunesse a pollué l'air et la fraicheur de ma retraite. Certes il surfe sur le Pétainisme ambiant de cette frange baignant dans  le marécage des frustrations, des cauchemars enfouis naissant de son incapacité à saisir les codes de l'avenir, cette frange qui pense bête, qui vit aux aguets dans ses terriers de lapins peureux, la frange qui telle ces mulets de vase se régale de la fange des faits divers, la frange de la boue qu'elle essaie d'éclabousser mais qui lui colle à la peau tels ces relents de fumier de moutons, la frange "panurgienne" où vivent ces êtres préhistoriques au front bombé telle une réclame téléphonique dont les phobies et les T.O.C prennent les silhouettes de tous ceux qui sont porteurs de connaissances et de potentialités créatrices et inventives. Cette frange de l'incompréhension, de l'intolérance , de l'ignorance et de la calomnie, repliée sur ses frayeurs ancestrales du clan voisin, ne pouvant distinguer au delà de ses zones de son marquage odorant de mâles incapables de partir à la conquête de l'avenir, de sortir de ces marais mouvants où elle s'enfonce dans des gesticulations pitoyables. Alors elle fait descendre les français des Bourbons faute de mémoire, faute de connaitre l'histoire de l'humanité, faute de savoir ou se situe son berceau, faute d'ignorer les rives des civilisations, faute de saisir les évolutions du monde, faute d'enthousiasme et de courage, faute de témérité et de sagesse. Cette frange qui se répand en injures ou qui hurle de terreur. Mais il existe une autre France, celle de la connaissance et la création, celle qui ose affronter son temps, celle de la curiosité et de la tolérance, celle de la solidarité et de la solidité, cette France conquérante décidée à remonter la pente, celle de la résistance à ce nouvel esprit vichyssois, celle qui prend le monde pour espace d'influence et de diffusion de sa culture, celle qui fait de la beauté et de l'intelligence les vecteurs permanents de sa re-création, celle de la fraternité et de la compassion, car elle est sûre d'elle même et de la majorité de ses citoyens quelle qu'en soit la diversité. Alors laissons patauger les têtards dans la mare bourbeuse de leur sottise et regardons l'océan de l'avenir avec confiance et détermination.
Partager cet article
Repost0
19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 16:09
L'optimisme c'est savoir garder en bouche le goût de toutes les épices de la vie
Partager cet article
Repost0
19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 15:37
Que les molécules d'ADN (acide désoxyribonucléique) sont les porteuses actuelles de l'information génétique
Que cela n'a pas toujours été le cas
Qu'au début de la vie ce rôle était dévolu aux acides ribonucléiques (ARN)
Que ce monde à ARN a été celui des premières étapes de la vie 
Partager cet article
Repost0
19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 08:48
Il y a des lignées de familles dirigeantes comme il y a des lignées régnantes. Les Poniatowski, les Giscard D'Estaing, les Dominati sont parmi les plus connues mais je ne serais pas surpris que dans certaines féodalités électorales le phénomène ne soit pas amené à se développer. Il s'agit là d'inclusions étrangères à la logique républicaine et de transgressions quant à l'esprit même de la république. Déjà certaines municipalités ont des édiles héréditaires et le recrutement restreint des élites dirigeantes va précipiter le mouvement. Notre jeune ministre de la France D'Outre-mer est dans ce cas précis . Fille de Mme Lucette Michaux Chevry, ancienne secrétaire d'Etat, et patronne incontestable de la majorité présidentielle en Guadeloupe depuis deux décennies. Je ne connais pas le parcours universitaire de cette ministre mais à n'en point douter son origine a joué un rôle dans son parcours administratif et politique. Il ne me viendrait nullement à l'esprit de le lui reprocher car dans le recrutement de nos élites la coaptation joue un rôle important. Le seul moyen d'y mettre un terme pour favoriser l'accession de tous à ces postes électifs serait de limiter la durée des mandats et le cumul des mandats. La république retrouverait une pureté démocratique. Mais les voeux pieux ne sont exaucés que par la volonté des citoyens. Les déclarations de notre jeune ministre qui lui vaut les critiques les plus acerbes ne sont pourtant que le reflet de pratiques habituelles et il est fort paradoxal que ce soit Mr Balkany  qui en soit un des porte paroles les plus sévères, lui dont le passé n'est pas exempt de condamnation pour des faits autrement plus sérieux et dont la renaissance, tel un Phénix,n'est pas un signe de bonne santé de notre démocratie. Car l'imprudence voire l'impudence verbales de notre ministre de l'outre-mer fait partie de ces habitudes des tréteaux et des tribunes électorales de faire des promesses aux auditeurs que l'on sait ne pouvoir tenir. Bien entendu qu'il s'agit d'une faute grave, d'un dérapage inexcusable, d'un manque de discernement pour une ministre qui a la charge d'une situation d'une grande complexité, mais le bal des hypocrites qui a suivi ce genre de déclaration me parait encore plus exécrable que la perte de contrôle de cette femme politique dans la chaleur d'un meeting électoral. Que chacun réécoute les discours de chacun lors d'élections beaucoup plus importantes et l'on verra, qu'en la matière, les occasions de démission sont autrement plus fréquentes et plus impératives
Partager cet article
Repost0
18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 18:05
Que le monde est joli! des médailles encore des médailles et la joie qui se lit sur de jeunes visages sur lesquels s'abat une gloire éphémère. Je dois avouer que j'adore le ski et je l'ai pratiqué longtemps; l'ivresse de la vitesse, la satisfaction de réussir d'impeccables virages les skis bien serrés et de les enchainer dans les bosses en compagnie de mes garçons. Et puis ils n'ont pas mis longtemps à me dépasser et à rouler leur propre bosse et la passion s'est éteinte comme une chandelle qui se consume. La neige semble revenue et de nombreuses stations ont pu renaître car le ski était devenu une affaire de canons à eau. Le ski est un sport élitiste, réservé à ceux qui ont quelques moyens.Des familles empruntent pour partir en vacances d'hiver. Les prix , dans les stations d'altitude sont souvent prohibitifs. Le budget logement, location de matériel, habillement, nourriture et boissons a une tendance à s'envoler. Certes il y a des promotions mais toujours en dehors des vacances scolaires. Malgré l'aspect promotionnel des jeux olympiques je crains que cette activité ne soit en danger du fait de l'appauvrissement général de la population. Car de lourds nuages encombre l'horizon économique de notre pays. Le chômage va encore se dégrader cette année, les délocalisations vont s'accélérer, la désindustrialisation va se renforcer et les déficits vont se creuser. En dépit des démentis, nous n'échapperons pas à un plan sévère d'austérité pour faire face à la menace sur la monnaie européenne. La solidarité dans la jungle économique de la globalisation n'est pas de mise et chacun devra faire avec ses propres moyens. L'Europe qu'on nous avait vantée comme bouclier financier ne joue même pas ce rôle , la Grèce en fait la cruelle expérience. Bien plus, aucune personnalité européenne ne semble avoir l'envergure pour mobiliser les énergies.
Tous les ingrédients d'une nouvelle crise financière sont actuellement réunis et ce ne sont pas les piètres diversions du monde politique qui réussiront la la contenir. La crise était l'occasion de museler la financiarisation à outrance de l'économie mondiale  et elle a été totalement ratée par des gouvernements qui ont joué petit bras. Les menaces seront les réalités de demain et je crains que les cocoricos qui se font entendre actuellement ne deviennent demain de vrais cocoricouacs
Partager cet article
Repost0
18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 09:27
Redding en avait assez de chercher sa voiture; toujours cette absence de mémoire. Pourtant il faisait de gros efforts pour se donner les moyens de la retrouver. Il est vrai que dans ces parcages sauvages auprès de ces centres administratifs énormes, dotés de parkings ridiculement insuffisants  régnait un désordre indescriptible. Red avait beau faire des triangulations de repérage c'était chaque fois la même chose: il lui semblait à tous les coups qu'on lui avait déplacé sa voiture.Un certain découragement l'envahissait lentement ; il lui arrivait même d'abandonner ses recherches pour emprunter un taxi pour rentrer chez lui et revenir dans la soirée , lorsque la parking était vide, pour retrouver son véhicule à la place où il l'avait cherché. Ce mystère le tracassait jusqu'à une lancinante obsession qui occupait toutes ses pensées. Ces disparitions puis réapparitions de sa voiture à la même place n'étaient elles pas un signe majeur que la folie prenait possession de son esprit. Il n'osait pas le raconter tant cette  histoire invraisemblable l'aurait  condamné aux yeux des autres. Red était un homme respecté, qui avait occupé des postes importants dans l'éducation nationale et son image risquait d'être altérée par cette histoire sans queue ni tête. Il était à l'aube d'une vieillesse qui s'annonçait, comme toutes les autres, comme un inéluctable déclin. Red s'était préparé à affronter ce long naufrage à la seule condition de son autonomie. Il avait fait le nécessaire pour éviter cette humiliante péripétie. Et voila qu'il perdait la tête et il se trouvait désarmé.C'était comme les lumières d'un phare dont il ne déchiffrait pas les signaux. Pourtant jamais il ne perdait ses clefs et dans son bureau tout était rangé avec une maniaque méticulosité. Il jouait encore aux échecs, et jusqu'à présent les sodoku experts étaient pour lui des jeux d'enfants. C'est en couple qu'ils résolvaient les mots croisés et il gardait une grande capacité de lecture. Il n'y avait que ce problème de voitures qu'il n'arrivait pas à comprendre; il y avait, il le sentait bien, comme un épais parfum d'étrange. Il eut brusquement mal à la tête et une flamme surgit comme une explosion dans son crâne. Il eut conscience fugitivement que sa blessure risquait d'être grave. Une fulgurance et puis la paix, la voiture,  dans l'explosion, s'était comme volatilisée. Son épouse , qui le veillait, n'entendait plus le moindre souffle : Elle prit sa montre sur la tablette : la montre de Red s'était arrêtée à l'instant précis de sa mort. La tumeur qui avait colonisé son cerveau avait eu raison de sa vie!
Partager cet article
Repost0
17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 13:40
Qu'elle avait l'air embarrassée
Ses grands yeux noirs tout affolés
Superbe, dans son tailleur cintré
Regard perdu dans ses pensées
Il l'observait, indifférent
Il avait tellement bourlingué
Trainé sa carcasse déglinguée
Dans tous les ports de la misère
Le visage était buriné
De tous les coups des temps passés 
A courir après la malchance
Il la fixait comme une proie
Insensible à ses états d'âme
Elle avait le rôle du bourreau
Qu'elle en finisse et qu'elle assume
Il n'avait que faire d'une pitié
Qui ne servait qu'à l'humilier
Lui qui avait tracé sa route
Sans jamais voir une main tendue
Sa famille était morte de faim
De massacres ou de maladies
Dont des hommes cupides, sans scrupules
Avaient parsemé leurs chemins
Déjà, dans des temps anciens,
Ils avaient entravé des vies
Pour remplacer des peuples éteints
Par leur dévorante cruauté
Alors ma belle petite dame
Cintrée dans ton beau tailleur bleu
Craches moi donc la vérité
Sur la fin prochaine de mes 
JOURS
 
Partager cet article
Repost0
17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 13:03
2238174587_b170b6f72b.jpgLe cafard est le temps maussade de l'humeur où se sont introduits des visiteurs indésirables
Partager cet article
Repost0
17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 10:17
L'alacrité dont a fait preuve la majorité actuelle envers la politique des grands frères initiée par le gouvernement Jospin n'a d'égale que l'inefficacité des solutions du tout répressif qu'elle a inaugurées avec de beaux mouvements de menton. L'empilement des lois sécuritaire n'a aucunement fait régresser la délinquance et la multiplication des techniques de surveillance n'aura comme seule conséquence que de gêner, de perturber et de "fliquer", le plus grand nombre dans leur vie personnelle et dans leurs comportements les plus intimes. Je ne doute pas qu'un certain nombres d'incivilités sera démasqué, mais la caractéristique des criminels est de déjouer et de défier ce genre de surveillance. Le barbarisme intitulé LLOPSI2 qui vient d'être voté par l'assemblée nationale réunit tous les critères que je viens d'énumérer, et va faire ricaner les chinois sur nos préoccupations quant aux droits de l'homme.Déjà la déprogrammation d'une exposition d'une peintre chinoise, reprenant certains thèmes de campagne d'un candidat à la présidence, sur la façade de l'immeuble des Beaux Arts" avait fait grincer des dents, la loi LLLOPSI2 peut nous faire rentrer dans le monde de Big Brother si l'on n'y prend pas garde. A la logique du tout répressif, un certain nombre de professeurs, soumis quotidiennement aux problèmes de violences , opposent la logique de la présence. Présence dissuasive de surveillants, présence interlocutrice, présence rassurante et présence éducative. Il faut connaitre intimement les rapports entre les élèves et leurs surveillants pour avoir une idée de leur action effective,  de leur médiation quotidienne et du réceptacle de confidences qu'ils peuvent représenter. La présence de ces grands frères en nombre suffisant représente une action de prévention et de protection beaucoup plus efficaces que tous les portails de détection et que toutes les caméras de de surveillance car les problèmes seront souvent mis en lumière en amont de toutes les actions violentes. De même une présence policière suffisante, bienveillante et confiante aura l'énorme avantage de la communication avec le public et de la reconnaissance de son rôle de prévention surtout s'il est assuré avec humanité. Dans le duel Big Brother contre Brothers le vainqueur sera toujours le même: les Brothers!
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de mocekx
  • : commentaires de l'actualité, de l'histoire et de mes livres
  • Contact

Texte Libre

ayant beaucoup de correspondants je n'ai pas le temps de répondre à chacun car je privilégie les visites à vos blogs merci de votre compréhension!

Recherche

me joindre

philippe.lagrandcourt@laposte.net

Archives

Catégories