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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 10:04

Chacun y va de son avis sur les jeux olympiques d’hiver de Sotchi. Certains vont même à reprocher à certains hommes d’Etat de ne pas s’y être rendu pour la Cérémonie d’ouverture de ces jeux qui fut grandiose et même démesurée d’après la presse; je serais curieux de savoir quelle audience a eu cette cérémonie sur nos ondes ! Il est vrai que furent nombreux nos compatriotes qui condamnèrent les manifestations d’hostilité lors du passage de la flamme olympique de Pékin à Paris alors que de nombreuses ethnies chinoises font l’objet de discriminations majeures et en particulier les tibétains. D’ailleurs aucune préoccupation humanitaire n’a affecté notre ancien président pour se rendre à l’ouverture de ces jeux ! Nos larmes de crocodiles ne nous empêcheront pas d’être accrochés à nos écrans pendant toutes les épreuves ! Et pourtant…..

Ces jeux sont ceux de la négation des droits de l’homme : de nombreux articles ont dénoncé la guerre qu’ont menée les autorités gouvernementales contre la principale organisation environnementaliste : Environmental Watch on North Caucasus (EWNC).. Cette association dénonçait les atteintes graves à l’environnement et l’absence d’étude d’impact de ces jeux sur la région. Tous les membres de l’association « human rights watch » sont perpétuellement harcelés. Les ONG recevant de l’argent de l’étranger doivent s’inscrire comme agents de l’étranger ! La police et les services secrets sont omniprésents. Des militants écologiques sont condamnés pour hooliganisme ! les droits constitutionnels des citoyens de la région sont totalement foulés aux pieds !

Alors la fête que nous promettent nos médias et que nous nous apprêtons à célébrer avec ferveur devant nos petits écrans est entachée gravement par une totale ignorance volontaire des exigences écologiques et par un négation des droits des citoyens de la région ! Chacun doit en prendre conscience !

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 11:59

Certains de mes amis politiques me reprochent mon changement de ton vis-à-vis de la Gauche socialisante, d’autan, me disent ils, qu’ils connaissent ma modération habituelle. Une réponse me vient spontanément à l’esprit : la conversion du parti socialiste et de son chef de fil à un libéralisme le plus archaïque me laisse un goût amer qui n’est pas près de s’atténuer. Je fais partie d’une famille dont l’appartenance à la gauche ne peut être mise cause, et ce, depuis des générations. Malgré la trahison du parti socialiste d’URSS et sa transformation en suppôt d’une des dictatures les plus sanglantes de l’histoire, nous avons conservé comme principes de vie les valeurs d’une gauche humaniste et fraternelle dont la justice sociale était la colonne vertébrale. Ce sont ces principes qui sont mis à mal par la conversion du président à un libéralisme dont les maîtres à penser sont à classer dans la lignée des plus rétrogrades. Je sais bien que la culture économique des français ne leur permet pas d’évaluer la portée d’une telle conversion. Mais il s’agit d’un vrai renversement des valeurs !

François Hollande s’appuie sur ce que les économistes appelle « la loi Say » qui énonce que tout ce qui est produit a vocation à être vendu et que tout ce qui est vendu donne droit à des revenus qui seront dépensés. Je voudrais rappeler que Jean Baptiste Say est un économiste qui a vécu de 1767 à 1832 et que sa théorie consiste à laisser faire le marché dont les mécanismes automatiques corrigeront les éventuelles distorsions. L’offre stimulant la demande la croissance en dépend. Certains économistes de la même époque, pourtant défenseur d’une orthodoxie libérale, avait critiqué cette position (Stuart Mill) ! Mais c’est John Maynard Keynes qui l’a mise le plus à mal en renversant totalement la théorie car il a affirmé au contraire que seule la demande pouvait stimuler la production et que la marché devait être régulé par les pouvoirs publics ! Nous avons vu à quelles extrémités le marché pouvait arriver lorsque l’on lui laissait la bride sur le cou et la crise des « SUBPRIMES » est trop récente pour être tombée dans l’oubli ! Le socialisme français avait une doctrine qui avait Keynes pour support et où la demande devrait être stimulée par l’augmentation des revenus. L’impérialisme de la mondialisation a rallié beaucoup d’esprits à un libéralisme débridé dont la capacité de conviction a été multipliée par tous les moyens de persuasion que leur grande capacité de financement rendait déterminants.

Le président de la république a vu sa digue de conviction rompue par de telles pressions. Cette conversion ne correspond nullement à mes convictions et mes propos et mes écrits sont là pour la condamner !

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 11:13

Les opinions politiques ne déterminent pas mes amitiés et en dehors des xénophobes invétérés j’ai dans mes amis un éventail d’opinions qui fait la qualité de nos réunions et de nos discussions. Cela n’empêche pas la passion et les fâcheries mais quelques plaisanteries bien à propos sont là pour apaiser le climat. S’il en était autrement des clans armés de certitudes s’affronteraient à chaque rencontre et le climat des villes et des villages serait particulièrement étouffant. On a des camarades de lutte et l’on a des amis pour le plaisir. Rien n’interdit l’âpreté dans nos propos, la fermeté dans nos positions et la dénonciation sévère des injustices et des travers de notre société formatée par des valeurs que l’on ne peut partager. Dans notre famille, j’ai raconté dans « les chroniques de la route du soi » les évènements épiques du repas du jour de l’an, où mes oncles nombreux et mes cousins les plus âgés, s’étripaient à qui mieux- mieux sur des sujets multiples ou sur les comportements folkloriques de certains qui allaient couper la sonorisation des conférences des adversaires politiques. Cela ne les empêchait nullement de se retrouver l’année d’après !

Mais il y a des situations où la lutte politique est entièrement nécessaire et les guerres de libérations nationales en sont de bons exemples. La liberté ne s’octroie pas elle se conquiert et chaque fois que les indépendances ont été octroyées elles ont fait l’objet de compromis particulièrement favorables au colonisateur. Le cas de l’Afrique occidentale francophone est propédeutique, le colonisateur n’a perdu que l’apparence du pouvoir mais il reste le maître du jeu politique et économique. Il faudra du temps aux peuples et aux états pour sortir de cette dépendance sournoise car leur personnel politique est souvent les vassaux des ex puissances coloniales.

La lucidité que chacun devrait avoir sur les situations nationales et internationales n’est jamais au rendez vous ! Elle est perturbée par la désinformation permanente de certains médias totalement encalminés dans les eaux troublées de la finance apatride, elle est polluée par les positions politiques de certains partis politiques plus enclins à la démarche politicienne qu’à l’érection d’une démocratie claire et honnête, elle est brouillée par les messages volontairement contradictoires de certaines gouvernances, elle est opacifiée par l’ignorance où nous ont laissés nos études sur l’histoire du monde et de notre pays !

Nous adhérons à des histoires incomplètes, nous n'avons aucune curiosité sur notre environnement international, nous absorbons comme des buvards les contrevérités que l’on nous diffuse, nous prenons parti sur des informations erronées et nous nous livrons à des hommes qui se disent providentiels et qui ne sont que des opportunistes. La politique est une nécessité pour tous ! Essayons de nous y intéresser !

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 11:36

« Il pleut comme vache qui pisse » dit un dicton populaire et les rafales de vent font tourner les têtes qui n’avaient point besoin de ce supplément de vertiges ! Les politiciens se démènent dans une nasse, telles des langoustes prises au piège de leur voracité. Elles vont finir leur existence dans de viviers où le restaurateur viendra les cueillir pour les offrir à la dégustation de gourmets soucieux de les accompagner de vins blancs prestigieux ! Tout est dans l’accompagnement et nos politiciens ont une science innée de ces environnements adéquats qui permettent de flouter des décisions indésirables. Les souhaits des citoyens sont noyés dans assaisonnements délicats qui font oublier les petites trahisons ! Les français adorent la gastronomie et les petits plats font des amis fidèles qui n’ont cure des discussions de salons d’où pourront sortir des décisions qui vont affecter durablement leur vie !

Fuir le mauvais temps n’est pas chose facile dans ces périodes où il affecte des territoires immenses de nos aires affectives et où il paralyse toute ambition de voyage. Madrid, Rome, Bilbao, Lisbonne défilent à grande vitesse sans que notre trouble nous permette d’appuyer sur le bouton d’arrêt. Restent les librairies, ces temples incongrus d’une culture de papier, au temps sublime du numérique qui vous permet d’ingurgiter à toute vitesse, les messages lumineux ou subliminaux des communicants et des créatifs dont l’objectif est de vous pousser dans leur bonne direction.

Les librairies ne sont pas des endroits indemnes d’infestations mais des lieux où l’écriture résiste le mieux aux multiples agressions. Mais avant tout ce sont de merveilleuses cavernes de plaisir, où Platon et les autres ont trouvé quelques inspirations. Déambuler à travers la navigation des titres aux formes, aux couleurs, aux épaisseurs, aux paginations, aux dimensions et aux destinataires multiples est, en soi, une compilation de désirs, de ravissements tactiles, et de projections hors de soi, qui donne une impression de transports qui vous amène dans les sites que vous avez toujours eu l’intention de visiter ! Et puis vient le moment du choix, vous étiez venu pour un titre recommandé ou récrié et vous vous en allez un emballage plein de surprises ou d’ouvrages dont vous ne soupçonniez pas l’existence !

Alors vous apercevez que les politiciens sont loin et que vos convictions que vous avez forgées, tout au long d’une existence dont l’exigence est la culture ne peuvent être ébranlées par les défilés à la mode d’Antan !

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 13:45

Les douves entourant les forteresses de l’extrême droite cléricale sont donc infranchissables pour notre désuète armée de législateurs et leur pont-levis ne s’abaisse que pour les préposés aux servitudes ! La paix sociale aux prix de pleutreries tel est le sort d’une société qui n’a de certitude que son désarroi face aux mutations ! Où sont les fédérés dont un mur rappelle la mémoire aux seuls outillés de souvenirs historiques. Où sont les Ney fusillé pour sa fidélité ? Où sont nos poilus se faisant tuer par milliers pour défendre un lopin de terre de leur patrie ? Où sont les résistants se faisant fusiller pour un lopin de leur liberté et dont le CNR a représenté les convictions profondes dans un document mémoriel dont chacun aura à se souvenir. C’était le temps des convictions que chacun se devait de respecter sous peine de parjure !

Parjure, monsieur, quel mot étrange dans une bouche de notre temps, où il suffit de quelques mots lancés à la cantonade pour faire savoir à tous que l’on a changé d’avis et que les promesses n’engagent que les électeurs qui les entendent ! Excuser moi d’avoir déformé les paroles de ce grand philosophe français Charles Pasqua qui a su représenter avec talent les valeurs de certains de nos politiciens.

Alea jacta est dirait César après la bataille perdue par tous les Vercingétorix lâchés par leur troupe et les commandants de leurs armées ! La Gaule sera soumise aux dictats des fonctionnaires de technocrates et de banquiers qui ont pris les commandes aux dépens des peuples ! Et les peuples sidérés ne sauront à quel saint se vouer et il en sortira un homme providentiel dont la seule qualité sera de séduire ceux qui sont réellement aux commandes ! A moins que le peuple, celui qui a été capable dans des circonstances analogues de se révolter pour prendre en mains son destin ! L’espoir fait vivre aurait pu dire Malraux, je ne suis pas de ceux qui vivent dans le passé mais il est bon de rappeler que certains ont pu faire preuve de courage !

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 09:44

Les temps de Cervantes sont revenus, le temps où l’on s’escrimait tel Don quichotte contre des virtualités de moulin à vent, Ces ombres qui envahissent les esprits et colonisent les cerveaux. L’hiver favorise ces fantômes et cultive ces fantasmes qui dansent la Saint Gui dans l’irrationnel de spectres qui rêvent de temps passés. L’extrême droite cléricale et antirépublicaine fait sa « gay pride » au nom de familles dont elle n’est nullement la représentante et elle n’est nullement qualifiée pour les représenter ! Mais surtout dans le lointain des horizons elle voit se dresser les moulins bipolaires de la GPA et de la MPA créatures fictives qui n’ont trouvé refuge dans aucun texte de loi. Arsenic et vieilles dentelles tel pourrait être le titre de ce poison médiatique que l’on infuse dans des cerveaux lavés par des idéologies d’un autre âge et dont la seule permanence est l’opposition à toute expansion de liberté !

Que des hommes raisonnables de la droite républicaine nous conseillent de faire attention à ces brebis égarées nous semble de bon sens d’une politique de récupération, quand l’ineffable Christine nous affirme que les digues ont sauté entre l’extrême droite à la droite républicaine, elle enfonce des portes ouvertes. Les dénégations de certains ont quelque chose du comique de situation qui fait la joie de ceux qui les écoutent.

Si la situation de notre pays n’était pas tragique la scène politique aurait les traits ces comédies de boulevard où les bons mots et les répliques excessives sont la trame essentielle. Mais pour les citoyens, comme nous, qui ne connaissons ni les projets ni les réalités d’une politique gouvernementale dont la communication embrouillée reflète le caractère retord de notre gouvernance et peut être son indécision, nous nageons dans une mer d’inquiétude dont la consistance est celle de la mer morte.

Les prochaines élections vont donc concerner un peuple inquiet sur son avenir, qui n’a ni boussole ni GPS, que l’on a abandonné dans une campagne dont nous ne connaissons ni le lieu ni les aboutissants. Que l’on ne s’étonne pas que certains obliquent vers la rivière d’à côté pour y jeter leur ligne !

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 10:46

Ce matin ma compétition est véritablement tombée à l’eau ! Je continue à jouer cahin caha, surtout pour me dégourdir les jambes, mais les trombes d’eau qui se déversées sur la région nous auraient obligés à porter des palmes avec les inconvénients que cela comporte. La bonne nouvelle c’est que le soleil est revenu et avec lui un univers de projets que l’hiver refoule car je dois l’avouer : je suis un gros frileux. L’optimisme est un état d’esprit, son expression est dépendant des conditions. Je ne pardonne pas à notre gouvernance d’avoir tué dans l’œuf tous les espoirs que certains avaient placés dans ces promesses et d’avoir rallié, sans hésiter, le camp de la perpétuation d’une politique européenne dont on ressent tous les jours sa grande nocivité.

L’Europe est une idée généreuse que la France porte en son cœur depuis la Révolution et le siècle des lumières. La libération des peuples de la tyrannie de ses maitres était l’objectif de nos sans culottes qui sont partis à l’abordage avec un enthousiasme et un courage, se ruant vers la lumière comme l’aurait dit Victor Hugo. Hélas, comme chaque fois, ils eurent le tord de se laisser berner par un homme providentiel, qui a semé la guerre à travers l’Europe et la misère à travers leur pays ! Les hommes providentiels ne le sont que pour leur intérêt et la Providence n’existera que pour ceux qui auront créé les conditions de son intervention.

Il n’est pas illusoire de croire à une Nation européenne, il n’est pas illusoire de croire que le grand projet de la libération des peuples portée par la Révolution française puisse un jour voir le jour ! Mais pour cela il faut inventer les conditions de sa réalisation. Car l’Europe est décadente de son espace restreint et des idéologies vieillottes. Sa garde, retranchée dans les murailles d’une identité gravée dans le marbre, guerroie dans ses vieilles dentelles et dans ses uniformes BCBG contre l’éclosion d’une nation moderne. L’on peut avoir des convictions, l’on peut avoir sa religion mais cela n’interdit pas une vision lucide sur les réalités du monde dont la révolution permanente est une notion qui ne devrait échapper à aucun esprit quelque peu développé !

Alors il faut que notre peuple abandonne son état dépressif, il faut qu’il retrouve cette énergie vitale qui s’est manifestée contre ces forteresses tyranniques qui emprisonnaient les nations. Aujourd’hui ces tyrannies ont changé d’apparence mais elles sont tout autant oppressives ! Il faut créer les conditions d’une Europe des peuples, en bousculant la forteresse de la finance, en s’alliant avec tous les démocrates du monde, en soutenant toutes les tentatives de libération des peuples du monde contre les forces d’oppression et avoir une vision réaliste d’une démocratie universelle !

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 16:25

Les publicitaires ont inventé une superbe virtualité : la ménagère de 50 ans à qui ils font prendre des vessies pour des lanternes dans des publicités dont l’expression est loin d’être talentueuse et d’une banalité qui frôle la médiocrité. La France possède pourtant de nombreux créatifs qui exportent des œuvres d’une grande originalité, d’une grande diversité, possédant toujours un humour décalé et jouissif, dans de nombreux pays. Pourquoi notre pays a-t-il droit à ce traitement particulier et, à la limite, dégradant de la part de ces mêmes créatifs ?

L’explication la plus plausible est en rapport avec l’état de notre société. Le retard sociétal que nous avons accumulé depuis des dizaines d’années saute aux yeux de certains étrangers et les différentes manifestations que nous avons vécues et qui se perpétuent au delà du raisonnable. Comment des dizaines de milliers de personnes ayant une conformation cérébrale d’aspect apparemment normal peuvent elles s’opposer à la création d’un état moderne avec l’édification d’espaces nouveaux de liberté pour certains de leurs citoyens ? La réponse à cette question est relativement simple : cette partie de la population se sent frustrée par la disparition de leur monde, ce monde du passé antisocial et antirépublicain, elle est restée à leur haine de la république et des institutions républicaines que leurs ascendants ont toujours combattues.

Ces forces ringardisent notre pays et les batailles politiques qu’elles mènent nous font passer pour des australopithèques aux yeux des nations modernes ! Notre rayonnement international en prend un sacré coup alors que nous avons à notre disposition de nombreux arguments pour rester aux yeux de la planète une puissance qui compte ! Nous sommes le leader d’une communauté francophone qui ne cesse de se développer et nous avons depuis la révolution française et les philosophes de lumière un capital sympathie extraordinaire aux yeux des démocrates du monde entier. Certes notre politique africaine est totalement à revoir : la Francafrique est loin de connaitre son terme ; plusieurs pays africains continuent de payer un impôt colonial, les réserves monétaires africaines sont sous contrôle français, les chefs d’Etat africains se maintiennent ou non au pouvoir sous le seul gré des gouvernements français, la plupart des coups d’Etat en Afrique francophone sont le fait d’anciens militaires ayant servi dans l’armée française. La France a un droit de véto sur le montant des emprunts des Etats africains, ces Etats ne peuvent utiliser sans notre accord leur propre réserve etc etc (http://trendynewz.fr/plusieurs-pays-africains-continuent-de-payer-un-impot-colonial-en-2014/ )

Le peuple français est persuadé que la politique africaine est humanitaire mais elle défend surtout nos propres intérêts et les intérêts de quelques puissants. Pour aboutir à une véritable communauté francophone qui est nécessaire à notre développement et à ceux de nos partenaires il faut renoncer à notre suzeraineté et établir des partenariats entre partenaires égaux en droit !

Les forces cléricales et néo coloniales qui souvent se confondent doivent voir se lever en face d’eux la marée des démocrates ! c’est le prix à payer pour la Grandeur !

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 13:02

C’est fou comme le moindre rayon de soleil influe sur mon humeur ! Le temps a feuilleté les dizaines de milliers de pages que j’ai noircies au gré des sentiments qui ont dessiné mon destin et le moindre caprice méteo s’est immiscé dans la rythmique de mes écrits. Car la vie est un chant dont la tonalité, le timbre, la brillance et le rythme ont été dictés par mon humeur de chaque instant. Ce chant qui se perd dans l’origine des temps et qui s’envole dans l’infini de l’instant a structuré ma vie dans ses moindres recoins. L’écriture n’en est qu’une traduction imparfaite et incomplète. Ce qui domine le livret de mon existence est une passion, une passion aux multiples facettes qui a su retenir ses cris les plus aigus pour des raisons familiales aisément compréhensibles. A l’heure où j’ai pris le dernier virage, je n’ai aucunement besoin de leçon de conduite et la lecture de la route à suivre me semble lumineuse. Des contradicteurs inconsistants dressent des obstacles insignifiants dans la trajectoire de mes pensées mais ils ne font que répéter ce que la presse et les médias leur serinent à longueur de journée : des idées trouées par un conformisme obsolète incapables de s’envoler sans le secours de la voix de leurs maîtres. Leur chant est une suite de litanies monocordes et monotones que certains qualifient de comique de répétition ! Ce qui frappe dans leur conception du monde c’est leur cécité à reconnaitre les injustices criardes qui leur sautent aux visages, c’est leur surdité aux appels de détresse, c’est leur étroitesse identitaire qui leur empêche de reconnaitre leur voisin, c’est leur égocentrisme centré sur leur propre médiocrité !

La vie est un engagement à faire de l’humanité un champ conceptuel qui fait une place à tous et à chacun, qui fait du respect de l’autre une obligation contractuelle, qui fait de l’activité de chacun une richesse pour tous. Il ne s’agit nullement de générosité ostentatoire mais d’un mode vie naturel qui n’a besoin d’aucune religion, d’un mode de vie qui induit une évolution qui permette plus d’égalité et plus de fraternité.

Beaucoup sont accrochés à leur rocher en se lamentant d’avoir perdu leur monde, simplement parce leurs pensées, leurs conceptions réfléchissent sur le miroir du passé ; s’ils déplaçaient le rideau peut être apercevront ils que le jour s’est levé et que leur nuit s’est évanouie ! Peut être prendraient ils contact avec les progrès de la pensée !

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 12:50

La pluie s’abat longue et froide comme une vie de SDF, le seul œil que j’ai pu ouvrir me revoie le clignotement rouge et vert des arquebuses qui me guettent, ma tête s’éparpille dans des éclats de puzzles que l’ennemi vient de me lancer, mon corps est emmailloté dans une gangue qui empêche toute action, et mon cerveau tourne dos à la cible de mon éventuelle riposte, je suis fasciné par la gueule du canon qui me vise mais hésite à tirer. Il n’y a pas de lune pour éclairer cet acier bleu qui me tient en respect dans les mains de mon ennemi. J’ai oublié le nom de mon ennemi, rappelez moi de ne plus boire ces soirs d’orage qui vous dévorent les âmes ! J’ai déjà conquis mon Enfer et les flammes du malin sont entrain de réveiller les sourdes douleurs de mon esprit tourmenté par les vaines batailles que notre entrain et notre désir de justice ont menées contre ceux qui se prennent pour le Bien !

Mes dieux ont toujours vécu en moi, ils sont mon énergie et le reflet d’une impuissance a faire vivre une humanité harmonieuse. Les combats de nains que mènent les ambitieux, les prétentieux, les prédateurs ne sont que les soubresauts d’une destinée que la mort va sanctionner. La vision de ces convulsions depuis mon antichambre de l’enfer enserre le monde dans l’infinie petitesse de virus nocifs et dans l’évanescence des spectres dont les hurlements muets étouffent les cris de vérité ! Décidément il est normal que les humains aient des doutes sur la place de ce paradis qui se cache derrière l’enfer, paradis bien plus sombre, bien moins bienveillant que ces malins qui font une sarabande avec leurs fourches inoffensives. Les flammes de l’Enfer sont des images de synthèse inventées par les puissants pour s’attacher la servitude des humains. Le dieu punitif qui a jeté les hommes hors du jardin d’Eden, sur le prétexte fallacieux de la pomme, symbole de l’amour d’un homme pour une femme est encore adoré par la folie des hommes, cette folie qui persiste, qui se manifeste, qui casse, qui injurie, qui hurle sa xénophobie et sa haine de la liberté !

Folie qu’Erasme a si bien décrite et que Pascal Quignard a affronté avec la parution de son chef d’œuvre : « le sexe et l’effroi ». Je préfère me situer du côté de la lucidité et même si je choisis l’Enfer, je suis du même bord que Dante, je préfère décrire ce que je ressens plutôt que vivre dans la folie !

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