21 août 2009
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La langue française a de ces singularités qui pourraient faire sourire s'il ne s'agissait de pièges redoutables pour ceux pour qui l'orthographe est devenue une sorte de pensum que l'on
continue à leur imposer avec une détermination qui frôle le sadisme; surtout que la plupart de nos jeunes communiquent de façon courante et permanente dans une écriture phonétique dont le téléphone
mobile est le média principal.On peut toujours regretter que notre belle langue soit autant sabotée, les conversations écrites instantanées à distance sont un langage véhiculaire qui ferait frémir
nos puristes de parents et nos sacro saints censeurs de la jeunesse toujours en train de se lamenter sur la dégradation de l'enseignement. Que nos braves enseignants soient dépassés par de
réalités technologiques qui avantagent la simplicité de la communication ne me parait pas paradoxal. Il y aura malgré tout quelques grincheux pour prétendre que les enfants en sixième ne savent
toujours pas écrire. Je fais, hélas, partie de ces gens là mais j'ai l'indulgence facile et je ne me permettrais, surtout pas, au risque de les faire succomber à une apoplexie de faire savoir
à la secte la plus tatillonne de l'orthographe que ce phénomène se retrouve au niveau des classes préparatoires aux grandes écoles. D'ailleurs heureusement que des vérificateurs
d'orthographe se retrouvent au sein de nos technologies, sinon nombre de nos articles seraient truffés de fautes d'orthographe; il serait intéressant, pour ses détracteurs permanents et
impitoyables des enseignants, de voir comment ils s'en sortiraient avec une dictée des plus simples; d'ailleurs demandez leur ce qu'ils ont lu ce trimestre en dehors de leur organe
de propagande habituel; la réponse risque d'être édifiante. Car ce que l'on peut surtout regretter c'est la perte du goût de la lecture par la presque totale majorité de nos concitoyens. Peu
importent les lectures pourvu que l'on s'y mette; alors l'on verra réapparaître, peut être, le sens de la grammaire dont le langage phonétique n' a vraiment que faire. Un homme politique, l'homme à
tout faire de la politique française, Michel Rocard avait voulu simplifier le langage élitiste de l'orthographe française, mais comme d'habitude la communication fut à la hauteur de sa
prononciation, c'est à dire tout simplement exécrable et sa tentative de réforme jetée aux oubliettes. Peut être qu'une telle réforme pourrait être reprise en précisant que l'orthographe lettrée ne
subirait pas d'outrages, mais qu'il existerait à ses côtés une orthographe courante dont la phonétique servirait de base. Mais je reste persuadé qu'un telle proposition ferait subir à son auteur
une volée de bois vert que je ne me sens pas de supporter. Toute cette divagation pour vous dire que la foi ne prend pas de E et que le foie est porteur de ce E. Il va de soi qu'il faut avoir une
foi de charbonnier pour croire que je vous ai convaincus. Je vais essayer, donc, de corriger mes fautes d'orthographe.
20 août 2009
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On a beau dire qu'une main vide peut être d'un grand secours, il n'empêche qu'en ces temps confus il y a plus de mains qui se tordent de désespoir que de mains qui se frottent de
satisfaction. En énonçant ainsi une généralité je me rends immédiatement compte que ce lieu commun est une falsification éhontée de la réalité: une désinformation comme celle qu'on nous sert tous
les jours dans nos médias habituels. Car si grosso modo ceux qui souffrent sont infiniment plus nombreux que ceux qui profitent du désespoir des autres, les plus visibles, ceux dont les dents
longues s'exhibent dans des sourires carnassiers, ceux dont les mains se frottent dans un vacarme d'orage, sont ceux là qui font l'actualité. Et ce sont eux la réalité. En tout cas celle qui émerge
de l'analyse minutieuse de notre situation économique. Et bien oui, comme dirait un de nos comiques aujourd'hui décédé il y des gens qui profitent outrageusement du malheur du plus grand nombre. Le
jeu politique actuel consiste à nous masquer cette réalité, à la travestir à travers des discours rassurants, de fausse sérénité, d'assurances qui ont le même poids que celui des agences de
notation, celles qui nous assuraient de la solidité des subprimes. Alors on nous chante des berceuses du type le pouvoir d'achat a progressé malgré la crise en oubliant de faire remarquer que c'est
la baisse des produits qui a causé une certaine stabilisation et non le plan de relance du gouvernement.Tôt ou tard ces produits vont rebondir et on se retrouvera dans les sables mouvants d'une
politique économique qui n'a pas fait la preuve de sa cohérence.Mais ce qu'on oublie surtout de dire pour ne pas froisser les ego étriqués de certains d'entre nous c'est qu'une formidable
bataille économique est en train de se jouer, avec un renversement de la hiérarchie des places financières en faveur des pays émergents et l'établissement d'une dyarchie Chine - États Unis pour
dicter leur loi au reste du monde. Les brillantes prestations du maître moralisateur du G20 aura abouti à la création d'un G2 où les deux états précités se donnent la main pour dominer le monde.
Quant à la rengaine bien connue des signes avant coureurs d'une sortie de crise elle est démentie par l'explosion du chômage aux Etats Unis qui risque de la retarder pour un bon bout de temps. Il
ne nous reste plus qu'à joindre les mains pour un renversement miraculeux de la tendance au moins pour ceux qui croient aux miracles.
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Il est, quelques fois difficile de trouver matière à dérision, dans une actualité, qui vous saute à la gorge telle la mythique et cruelle bête de Gévaudan, qui a tant marqué les esprits. Il
est vrai qu'il a été dit que l'homme est un loup pour l'homme et que la meute est puissante et féconde. Son territoire ne cesse de s'étendre et bientôt l'Oural e la Sibérie seront les domaines de
ses chasses habituelles. Seuls les loups de la Turquie seront tenus à l'écart de ces zones giboyeuses, car veillent les sentinelles aboyeuses qui les gardent du mal absolu que constituent des
racines religieuses différentes qui risquent de polluer l'hermétisme xénophobe et archaïque d'une religion non pratiquée. Mais les loups sont ainsi, ils marquent leurs territoires de traces
odorantes et un loup débonnaire, pourtant, avait stigmatisé ces odeurs exotiques dont les relents importunaient les loups de la bonne souche. Les chefs de meutes commandent donc la meute dont
les membres sont totalement déresponsabilisés et se contentent d'user de leurs crocs pour obéir aux ordres des chefs. Un homme politique a résumé la chose en affirmant"quand on est ministre on
ferme sa gueule ou on démissionne". Je suis admiratif pour cette définition inédite mais profonde du sens de la responsabilité. N'étant ni ministre ni responsable j'ai au moins le pouvoir et le
plaisir de l'ouvrir. Car une pandémie silencieuse et sournoise étend son ombre épaisse sur la totalité de notre pays et les appétits s'aiguisent déjà devant les dépouilles ensanglantées de nos
conquêtes sociales qui sont atteintes les unes après les autres par ces virus d'une grippe qui se propage à la vitesse de la lumière dans les entrailles de nos entreprises nationales: la
dérèglementation galopante pour laquelle aucun antidote démocratique ne semble efficace; le pire est que nos responsables et gouvernants semblent s'en laver les mains, moyen efficace mais
individuel pour éviter la contagion. La Poste, la SNCF, le Gaz, Air France, notre production d'acier, nos autoroutes ect car je ne peux les citer tous, sont atteints des effets mortels de cette
nouvelle pandémie EDF est dépécée et la bataille fait rage et les crocs se font féroces pour occuper nos centrales hydro électriques. Qui n' a pas connu les joies de l'apparition de l'electricité
dans certains de nos villages ne peut comprendre notre stupéfaction. Mais tant qu'il nous restera la flamme d'une lampe à huile pour éclairer notre intelligence notre protestation sera toujours
aussi véhémente.
18 août 2009
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Tout le monde n'a pas lu "les asiates" de Jean Hougron, saga qui fleurait bon l'époque coloniale mais qui décrivait le microcosme d'un colon polygame avec tous
les conflits, les passions et les aventures d'une descendance de sang mêle dans l'Indochine française. L'auteur n'est pas réputé pour la finesse de son analyse mais il ressortait de sa
lecture l'extraordinaire persévérance que déployait pour sa survie ce petit monde autonome dans l'atmosphère de l'époque qui ne leur faisait aucun cadeau. Mes souvenirs de lecture sont trop
lointains pour porter un jugement objectif sur cette saga mais il m'est resté en mémoire le travail acharné que pouvaient fournir les asiates pour se confronter avantageusement avec l'hostilité de
tout environnement. Ces souvenirs émergent des plasmas de fatigue que m'a causée une flopée d'examens médicaux dont dépend, parait il, ma survie. Je ne m'étendrai pas plus avant sur un sujet qui
n'intéresse personne et surtout pas ma propre personne, tant m'est coutumière l'esquive de la faux, escrime que j'ai pratiquée depuis mon tout jeune âge. Mais si un tel sujet a surgi des ténèbres
de ma lassitude c'est l'actualité qui l'a mis en scène avec ses petits mais féroces frelons asiatiques, dévoreurs d'abeilles, dont l'adaptation à nos climats est remarquable et dont l'agressivité
vis à vis de l'homme a fait des victimes dans le sud ouest; n'ayant jamais subi de tels outrages de ces envahisseurs exotiques , je peux tout de même vous assurer que nos frelons de souche ont la
piqure si violente que vous ne voudriez pas une de rappel. Vous pourriez me rétorquer qu'avec les vaccins qu'on nous prépare la table est déjà mise, mais là c'est un autre sujet et une autre rive
que je vous laisse aborder. Sachez tout de même que c'est une caisse de chinoiseries qui nous a valu cette invasion, et n'allez surtout pas faire de chinoiseries à ces courageux asiatiques qui ont
été les seuls à vouloir tenter une agriculture sur les berges de l'Orénoque. Moi, surtout ce que je reproche aux asiatiques et en particulier aux japonais c'est de vivre plus vieux que nous et de
mourir à la maison ce qui nous détruit nos bons sentiments et notre sentiment d'être bons quand nous expédions nos aînés finir leur vie dans des mouroirs que sont les maisons de retraites. Ce que
je ne leur reprocherai surtout pas c'est leur bourse qui dévisse de temps en temps et qui est la cause d'une panique monstre chez les spéculateurs; Cela met surtout un frein au déversement des
bobards d'une sortie de crise dont les chômeurs ne voient pas le commencement d'un début; braves asiatiques qui nous mettent le bourdon avec leurs frelons qui font chuter nos bourses. Qu'ils
continuent cela nous rendra,cet hiver, notre fuel de chauffage un peu moins onéreux!
17 août 2009
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Que de fantômes hantent le stade olympique de Berlin dont la rénovation n' a pas pu empêcher le retour. On eut pu croire que ce choix de ce stade pour les jeux olympiques de 1936
n'a pas soulevé de protestations; elles furent pourtant multiples dont celles de nombreux collectifs de démocrates de toutes tendance mais la lâcheté habituelle des démocraties a fait son oeuvre et
le pire des génocidaires modernes a pu organiser cette manifestation à la gloire de la race aryenne et de son régime nazi et raciste. Ces funestes temps ne sont pas tombés dans les oubliettes de
l'histoire car ils furent servis par des hommes et des femmes de talent et des séides continuent de diffuser leur image avec une constance xénophobe que ne démentiraient les maîtres de ces temps.
La bête immonde n'a pas succombé sous le poids de la bêtise et de la folie meurtrière, elle continue à nous asphyxier de son souffle malsain et putride et de ses humeurs toxiques et purulentes.
Fantômes, ai je dit, eh bien oui! le premier qui me vient à l'esprit est Leni Riefensthal, la petite fiancée d'Hitler, qui a tout fait, à la fin de sa vie, pour nier des crimes d'autant plus
impardonnables qu'elle détenait un immense talent mis au service du mal intégral. Elle est la plus connue mais pas la plus célèbre. Un autre a survécu à sa proximité suspecte c'est Heidegger,
maître à penser de l'existentialisme, pensée polluée par sa grande promiscuité avec la pègre brune. D'autres qui seraient, sans doute, devenus tout aussi célèbres ont payé de leur vie les crimes
infâmes qu'ils ont commis en niant leur appartenance à toute idée de civilisation. Car la bête immonde continue de rugir et ses milliers de descendants ont essaimé à travers le monde. Alors gloire
à Usain Bolt, le fantôme de Owens , l'homme dont la trajectoire a transpercé les bons à rien et a démontré la diversité des talents de l'humanité. Les fantômes des maître de ces temps là qui
hantent encore les enfers de l'univers fuient avec la vitesse de l'expansion, notre petite planète bleue dont l'homme le plus puissant est d'une race que l'on disait primitive. Cette idée n' a pas
disparu de certains esprits à voir leur chagrin réel, le soir de cette élection. Gloire à la diversité qui chasse ces funestes fantômes et qui enrichit l'humanité de si nombreux talents.
15 août 2009
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En ces temps difficiles, la nostalgie construit son nid où douillettement l'on a envie de s'installer dans un coussin de plumes et de fermer les yeux pour rêver des temps où rêver avait
encore un sens, un temps pas si lointain où l'étal du petit artisan faisait repère dans un village, dans un quartier ou dans une rue. Et qui n'a pas eu l'occasion de s'asseoir dans la chaise du
cireur de chaussures a manqué un petit bonheur, tout simple et un spectacle unique. La virtuosité de l'artiste était à la hauteur des résultats; les cirages, les crèmes , les chiffons et les
brosses étaient maniés avec une dextérité et une vitesse qui forçaient l'admiration. La brosse à reluire terminait la brillance, instrument magique qui transformait vos poussiéreuses chaussures en
lampes éclairantes pour les passants qui n'avaient d'yeux que pour elles. Mon parrain, tailleur de profession, s'y asseyait deux fois par jour, pour voir reluire de façon resplendissantes, ses
objets de tortures, chaussures italiennes très pointues, qui lui déformaient douloureusement les pieds. Toujours impeccable dans son costume cravate, trois pièces, sous un climat torride, il ne
transpirait jamais et se plaignait encore moins.je n'en dirais pas autant de son épouse qui a vécu cent ans de solitude amère et méchante mais dont la dictature n'a, hélas, pas retenu l'attention
de Garcia Marques Mais tout disparaît et bien des métiers ont en ont fait autant, surtout sous nos climats, où les machines ont pris le relais robotisé de ces petits métiers. Tout sauf la brosse à
reluire, qui bientôt, sous certains régimes,est devenue une arme de défense. La passer avec passion sur la gloire d'un père des peuples ou d'un tyranneau local, pouvait si vous la maniez avec
adresse, vous sauver la vie et celle de votre entourage, sinon vous ne tardiez pas à vous retrouver dans le cirage. Cirer les pompes pouvait vous éviter les pompes funèbres; c'était une activité
familière et indispensable. Mais la brosse à reluire a vu son usage se multiplier sans se démocratiser pour autant; elle a muté en instrument de promotion.Certains l'ont complexifiée, tel Dominique
Lefebvre, avec ses crins coupés en quatre dans le sens de la longueur, mais tous s'en servent avec ardeur, pour tenter de faire reluire les sondages défavorables de leur maître à penser et à agir,
mais surtout pour attirer les graces et et les promotions, transformant, ainsi ,l'instrument en question en moulin à prière pour faux c....royants qui veulent se construire un avenir radieux.
La brosse à reluire de mon enfance a vu, de promotion en promotion, son rôle évoluer du cirage multicolore à la noirceur épaisse de la profondeur abyssale des âmes damnées dans l'enfer de
l'ambition. C'est le chatiment habituel des péchés d'orgueil!
15 août 2009
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WOODSTOCK dont on est à la veille de fêter le quarantième anniversaire fut un évènement éminemment historique et musical. Il fut un rassemblement à la fois pacifique et emblématique de la
culture hippie, cette jeunesse qui préférait faire l'amour que la guerre et qui défiait les codes existants par son mode de vie, son habillement, et sa culture musicale. Que n'aurions nous entendu
de la part des bien pensants enfermés dans leurs idéologie étriquée et leur morale répressive si un tel évènement s'était déroulé de nos jours; et pourtant Woodstock a traversé des décennies sans
prendre une ride et éveille la nostalgie de toute une génération qui, quel que soit son destin actuel, en a gardé un souvenir émouvant et nostalgique. 450000 participants pendant 3 jours, le plus
gros embouteillage de la région de New York, 32 groupes et solistes de musiques folk, rock, soul et blues en ont fait un évènement dont la réputation mondiale n'est pas près de s'essouffler.Il a
marqué l'apogée et le début de la fin de la contre culture "power flower" mais son influence reste considérable. De nombreux artistes y ont trouvé l'occasion de se faire connaître et sont, par la
suite, devenus des célébrités; nous ne pourrions les citer tous. Parmi eux Joan Baez,, Jimi Hendrix, Joe CoCker, Crosby, Still, Nash & Young, The Who. L'évènement a été immortalisé par le film
de Michael Wadleigh et la chanson de Joni Michell "Woodstock". De nombreux couples qui se sont connus à cette occasion vivent toujours ensembles et y font un pèlerinage annuel. certains
de ces hippies sont devenus des milliardaires mais gardent certains des codes de vie de cette époque. Peu d'évènements pacifiques auront ainsi marqué l'histoire moderne
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Il me manque l'émoustilllé, le bouillonnant, l'impétueux, l'hyperactif, le gaffeur, le prometteur, l'interpellateur du salon,le Gengis Khan des temps modernes, le grand voyageur de commerce,
le donneur de leçons aux peuples sortis de l'histoire, le passionné de politique de civilisation, l'homme dont la fulgurance a transformé la France et le monde, l'homme qui a fait peur à la Russie
et à l'Iran réunis, qui a dominé le G20, qui a réglementé l'économie mondiale au point que les traders se cachent pour toucher leurs impressionnantes rémunérations et que les bénéficiaires de
bonus en rougissent de honte et en soient réduits à dissimuler leur plaisir. Certes il fait encore quelques tours de vélo et il a quelques fois le téléphone à la main mais il se laisse
aller à une paresse bienfaisante dont il saura, j'en suis sûr, apprécier la valeur. Il n'y a pas de dimanche qui compte , se reposer un point c'est tout comme dirait le grand intellectuel Philippe
Lucas , ex entraîneur de Laure Manaudou. Et puis quel sens de la solidarité! il rejoint par cette attitude altruiste la grande cohorte des adorateurs de la paresse, ces enseignants gavés de jours
de congés maladie en dehors déjà de leurs innombrables vacances, ces chercheurs qui ne découvrent rien et qui passent leur temps en grèves répétées, ces lycéens et étudiants dont l'activité
principale est d'occuper leurs établissements, ce qui ne les empêchent pas d'avoir des taux de réussite records, ces chômeurs professionnels qui coûtent si chers à ceux qui travaillent, ces
syndicalistes qui empêchent toute modernisation par le bas, ces gitans qui s'obstinent à le rester, ces minorités qui ne sortent que le soir pour brûler des voitures et éventuellement tendre la
main ou causer des accidents en se jetant sur des voitures de police. Non ce sens de la solidarité, dans la paresse me rend songeur. Et si c'était cela la bonne solution , apprécier le temps
qui passe avec philosophie, prendre son temps pour réfléchir sur le sens de la vie, tourner sa langue plusieurs fois dans la bouche avant de sortir des platitudes, se coucher au pied d'un cocotier
avec la seule obsession qu'un fruit ne vous tombe pas sur la calebasse. Quel programme, mes amis, et je suis ravi de voir une personnalité si importante y adhérer avec enthousiasme!
13 août 2009
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Des fléaux immémoriaux hantent notre inconscient collectif; la peste et le choléra logent dans quelque coin d'une mémoire hystérique ravivée par quelques incidents subsidiaires ce qui nous
ramène à notre âge adolescent devant des films d'horreur. Certains politiques l'ont même incarné dans des adversaires électoraux avec une gouaille qui n'avait d'égale que la méchanceté des propos.
Mais "chéri fais moi peur"reste d'une actualité brûlante. Certes la mort comme néantisation reste tabou dans nos sociétés occidentales, qui lui trouvent toutes sortes de finalité, hors celles qui
paraissent les plus évidentes: sa nécessité biologique et sa responsabilité dans la survie de l'espèce. Paradoxe inabordable dans des sociétés où la cheminement religieux a creusé des niches
profondes et lacunaires dans la fonctionnement normal de la raison. Alors, si l'espérance est ancrée dans la conscience des croyants d'où vient cette peur irraisonnée de l'aventure post mortem?
Cette peur que les médias entretiennent et enveniment tous les jours dans des catastrophes réelles, éventuelles ou imaginaires. Les maladies épouvantables que subissent les dernières
générations,tels les Sida, le cancer ou les maladies cardio-vasculaires sont suffisamment présentes au sein de chaque famille pour ne pas tenter d'effrayer davantage une population déjà craintive
avec des éventualités dont les probabilités de survenue sont particulièrement réduites et dont les virulences sont loin d'être prouvées. Ainsi les nouvelles grippes sont devenues les chiffons
rouges que l'on agite plusieurs fois par jour devant un public chaque jour plus grelottant. Des campagnes immenses sont à l'ordre du jour, des multitudes de personnels sont mobilisées, des vaccins
, des masques sont prêts à être distribués au cas ou. Depuis cinq ans le corps médical est en alerte rouge pour une éventuelle mutation du virus de la grippe aviaire qui n'est jamais advenue, délai
qui a périmé un certain nombre de matériel qui lui était destiné. Cela va donc passer en pertes et profits ce qui ne décourage en rien le lobby pro grippe qui en avance une autre dont la
pandémie mondiale a fait 0.03% de victimes jusqu'à présent. Tant mieux, nous dirons nous, si ce lobby n'exigeait pas des dépenses toujours plus importantes, sommes dont notre économie aurait bien
besoin y compris pour notre santé.Mais comme d'habitude,il s'agit d'une histoire de gros sous, et malheureusement, ce sont les notres que les fabricants de vaccins dont l'efficacité est plus que
douteuse et certaines firmes pharmaceutiques nous piquent dans les poches. Alors, un conseil, continuez à profiter pleinement de votre vie, évitez le jeu de rôle que l'on essaie de vous faire
jouer, et ne vous faites vacciner qu'avec des vaccins dont on a apporté la preuve scientifique de l'éfficacité et vous ne vous porterez que mieux.
Si vous voulez avoir plus d'explications sur cette question allez sur tendrepoison.canalblog.com c'est assez édifiant!
12 août 2009
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Il semble que le temps béni des canonnières soit, hélas, révolu et que nos menaces guerrières, nos exigences, nos mouvements de menton ne rencontrent qu'une indifférence ironique auprès des
pays concernés. Combien de divisions demandait Staline pour apprécier le poids et l'influence d'un pays dans le monde. Certes il ne pourrait s'agir que d'une réflexion primaire car l'influence d'un
pays ne se mesure pas à l'aune de sa puissance; encore que lorsqu'il s'agit de divisions notre pays ne serait pas mal placé sur l'échiquier international. Mais pas plus que l'établissement d'une
base militaire au Qatar cet argument ne servirait pas de mesure à notre puissance réelle. Il nous faut donc , comme le Bernard l'ermite, avoir une bonne connaissance de la coquille qui nous sert
d'abri.L'abri, comme l'habit ne faisant pas le moine, notre influence est bien plus considérable que notre puissance et notre diplomatie bien plus efficace que nos canonnières. Dans un com chez
Nouchkaya, qui se posait des questions sur nos exigences concernant notre compatriote Clothilde Reiss, j'avais répondu que ces mâles propos étaient à visée intérieure mais que notre jeune
compatriote serait libérée après de discrètes tractations diplomatiques. Ce qui sera sans doute le cas car cette solution est en bonne voie. Vous vous souvenez encore des propos
malveillants tenus il n'y a pas si longtemps par certains de nos dirigeants sur la Syrie, ce pays terroriste et expansionniste tant décrié, figurez vous que c'est la médiation de ce pays qui aura
permis cet heureux dénouement. Alors que l'on cesse d'exhiber nos faibles muscles et que l'on fasse valoir la finesse de notre esprit. Notre pays garde encore une image lumineuse dans la plupart
des pays, au nom des droits de l'homme, au nom de la philosophie des lumières, au nom de notre république et de ses principes fondamentaux, au nom d'unE terre de liberté et d'accueil ; ce sont ces
principes là que nous devons absolument préserver pour conserver notre immense influence et mettons les canonnières épouvantails à la casse. Elles n'épouvantent que les oiseaux!