21 septembre 2009
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"Je suis maître de moi comme de l'univers, je le suis. je veux l'être" les vers de Corneille dans Cinna tonnent dans le climat orageux de l'affaire "Clearstream". Car contrairement à ce
que l'on pourrait penser, à la faveur de mon introduction, ce procès n'est nullement un drame cornélien, car n'est pas Auguste qui veut et la magnanimité n'a rien de commun avec les crocs de
boucher, qui rappellent surtout une époque cruelle et peu ragoutante. D'autres hommes politiques français ont eu cette attitude honorable et se sont retirés de la partie civile. D'autres, en dépit
de leur triomphe et de leur position n'ont pas trouvé le chemin qui conduisait à l'auguste pardon. Il en est des hommes, comme des routes, qui sont plus ou moins éclairés et qui s'égarent dans les
circumvolutions tortueuses de l'instinct de vengeance plutôt que de suivre la voie rectiligne d'une maîtrise de soi. Alors ce procès, loin d'être un drame, cornélien ou pas, ressemblera plus à une
fable de La Fontaine "Le corbeau et le Renard" où l'on connait à la fois le corbeau et surtout le renard qui a emporté le fromage de la présidentielle en partie à cause de cette affaire douteuse où
un premier ministre rival a pu être écarté et où les autres ministres au courant de ces falsifications ne sont même point poursuivis. Les médias, suivant un plan bien orchestré, ont manifestement
amplifié le caractère politique de cette affaire, qui sur le plan judiciaire, n'est qu'une banale histoire de faussaires et de diffamateurs. Ils font jouer de toute la gamme des interprétations
pour faire de l'audience, mais ils vont surtout donner une image lamentable de la classe politique française jusque dans ses sommets les plus hauts. Les français, amateurs gourmands de ces procès
politiques, comme de Bel Canto, vont participer , avec un appétit féroce à ce festin. Je crains que le digestif soit incapable de diluer notre écoeurement. Et pendant que le table est dressée, la
crise va continuer à nous ronger la substance économique, à nous à nous aspirer les sucs de l'existence, à gonfler les humeurs d'un "antipolitisme", à nous rogner l'esprit et pousser quelques uns
des plus lucides à la dépression la plus sévère. Ainsi la traitrise aura fait oeuvre utile, elle aura servi ceux qui en ont la maitrise. C'est la force de l'habitude
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Que la mémoire de certains autistes leur permet d'effectuer des prodiges
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Les gouvernements et les médias occidentaux choisissent avec un soin méticuleux les condamnations qu'ils prononcent sur le plan international. Le boucan médiatique qui a suivi l'élection
d'Ahmadinejad fut loin de se répéter lors des élections toutes aussi empreintes de suspicion d'Ali Bongo au Gabon et d'Ahmed Karzaï en Afghanistan. Il est ainsi des comportements illégaux de même
nature et de même importance qui pèsent d'un poids inégal suivant l'aune qui les mesure. Ainsi des tempéraments guerriers peuvent se faire jour suivant les humeurs et les intérêts et disparaitre
dans l'air du temps dans d'autres circonstance. Notre diplomatie et son ministre ont des silences révélateurs de leur partialité et les formes de la morale internationale ont de contours variables
suivant les cibles visées. Cette inégalité dans le jugement est totalement reproduite dans les médias qui suivent systématiquement ou presque les conclusions de leurs gouvernants et qui les
amplifient dans l'opinion publique. J'ai une forte propension à définir ce genre comportements comme de la désinformation volontaire mais je n'empêche personne d'avoir un avis différent. Après tout
l'interprétation d'une symphonie dépend du talent du chef d'orchestre et rien n'empêche un public non averti d'applaudir une mauvaise interprétation et Dieu seul sait combien l'opinion de
notre pays est peu en phase avec l'actualité internationale. Ce qui peut permettre à certains médias de titrer: "Israël et le Hamas dos à dos" à propos du rapport Goldstone, du bureau d'enquêtes
des Nations Unies sur la guerre à Gaza fin 2008 début 2009 , mettant ainsi les deux camps à égalité. Certes l'ONU juge que les tirs de roquettes effectués par les palestiniens sur des cibles non
militaires pouvaient
s'apparenter à des crimes de guerre voire des crimes contre l'humanité, mais les enquêteurs insistent davantage sur les responsabilités israéliennes.
L'offensive qui a été le sujet de l'un de mes poèmes demandant la médiation de notre diplomatie fait l'objet de critiques très sévères dans ce rapport. La comptabilité macabre n'est pas mon
fort mais l'ONU dénonce, entre autre, l'utilisation de bombes au phosphore ayant visé les installations de l'UNRWA, agence des nations unies pour les réfugiés, la frappe sur l'hôpital al-Qods, et
l'attaque sur l'hôpital al-Wafa. Certaines ONG sont encore plus sévères. Il ne s'agit pas pour moi de nier le devoir d'Israël de défendre l'intégrité de son territoire et de sauvegarder la vie de
ses concitoyens mais de démontrer l'inégalité et la partialité du traitement médiatique de ces faits. La sympathie ou l'antipathie n'ont pas de contiguïté avec l'objectivité , mais c'est de cette
dernière dont les médias doivent faire preuve pour nous informer .
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La sérénité du quotidien englobe l'espoir de meilleurs lendemains
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L'exposition aux pesticides double le risque de maladie de Parkinson
( information recueillie dans " La Recherche " )
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Enfin des idées qui viennent de la profondeur de la pensée humaine puisque la commission Stiglitz, composée de cinq prix Nobel d'économie et de personnalités
éminentes choisies pour leur compétence dans des domaines divers vient de proposer d'autres indicateurs pour la croissance et le progrès.Il va de soi que je ne vous ferais pas une exégèse des
conclusions de cette commission qui sont accessibles en ligne, mais je me fais un plaisir de vous signaler que le petit royaume du Bouthan, petit état himalayen, dont le régime en fait une
monarchie constitutionnelle et dont la démocratie est une donnée caractéristique a fait de la mesure du bonheur son indice exclusif; je dois rendre hommage à Papy Jean dont le blog a été le premier
à en faire état. Certes nos problèmes sont beaucoup plus complexes mais je veux préciser que cette notion a été élaborée dans ce petit royaume, sans participation des plus grands esprits de la
planète et que cet indicateur du BNB ( bonheur national brut) se base sur quatre indices: la croissance et le développement économique, la conservation et la promotion de la culture nationale, la
préservation de l'environnement et la promotion du développement durable, et enfin une bonne gouvernance. Rien que ce programme demanderait, chez nous, beaucoup de changements dans la conception de
notre développement et de transformations de nos mentalités. Car le bonheur n'est pas univoque et pour certains, la cupidité et l'accumulation de richesses suffisent à leur bonheur. Pour d'autres
vivre entre soi, dans une monoculture, à l'abri des odeurs et coutumes de voisins exogènes constituerait un élément non négligeable de leur béatitude. Pour quelques uns le développement de leur
religion à l'exclusion de toute autre les remplirait d'aise. Pour certains hommes politiques l'exclusion voire l'expulsion des plus démunis ne sont pas pour leur déplaire. Vous voyez qu'un tel
indice, le BNP, serait difficilement applicable dans notre pays. D'autant que la bonne gouvernance en fait partie intégrante, et que pour nous entrent dans les variables d'ajustement de nos
dirigeants les démêles conjugaux, les chagrins d'amour, la taille de nos rivaux, l'aura personnelle, l'écrasement de nos adversaires du même bord. Tout cela fait partie des réalités de notre
gouvernance chez qui la serénité n'est presque jamais au rendez vous. Je ne parle pas de la maîtrise de soi, de son corps et de ses paroles qui font d'interlocuteurs de pauvres cons. Alors comment
voulez que ces derniers puissent se sentir heureux. Ah, que de bonheur perdu sur une simple phrase!
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L'avenir est une création que nous devons concevoir pour la réaliser
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Les groupes sanguins hématocytaires A, B, AB et O sont différenciés à partir de sucres présents à la surface des globules rouges. Le groupe O négatif est donneur
universel. La découverte de deux nouvelles familles d'enzymes bactériennes permet de s'attaquer à tous les sucres présents à la surface du globule rouge ce qui permet aux globules devenus O
d'echapper aux anticorps responsables de l'incompatibilité transfusionnelle. Ces enzymes ne permettent , hélas pas, de régler le problème du facteur rhésus.
( information recueillie dans "La Recherche" )
J'en profite pour rappeler que le don du sang est un acte civique
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Il est d'autant plus difficile d'expliciter ce terme, qu'il est souvent accommodé à toutes les sauces et que sa définition est d'autant plus floue qu'il contient le mot peuple et que l'appel
au peuple est la forme la plus usuelle sinon exclusive de la démocratie.Pourtant à bien des égards le populisme s'oppose à l'exercice libre et réfléchi de la démocratie tant il fait appel à
l'émotion, souvent exprimé bruyamment et qu'il manie, souvent de façon habile, les sentiments et les ressentiments primaires de populations qui se sentent opprimées et frustrées par les "élites"
terme vague dont la définition est souvent contestable. Il ne faut pas nier que certains comportements de ces élites attisent ces réactions et ne servent pas non plus le
fonctionnement normal de la démocratie. Je vous fais grâce d'exemples étalés quotidiennement dans les médias. Nous avons nous mêmes une part de responsabilité dans le développement du phénomène, à
ne point mettre de mesure dans la critique des changements inéluctables survenus ces dernières années. Le populisme n'a donc pas de définition précise mais possède un cadre dont les paramètres sont
variables mais dont la fiche d'identité comprend souvent: une attitude anti élitiste, une récusation des partis politiques et des corps intermédiaires, une xénophobie de fond avec dénonciation
permanente et abusive du cosmopolitisme, et surtout un leader incontesté.La contestation ne s'appuie sur aucun argument valable, la rumeur, les 'on dit" , les opinions de la famille ou de son
environnement immédiat remplacent l'argumentaire et la réflexion. La médiation, à tous les niveaux, est rejetée de façon systématique et les recours aux opinions populaires sont plébiscités. La
démocratie représentative, qui constitue un obstacle à l'expression populaire directe, est dénigrée de façon violente. Cette irruption d'un néo populisme dans les démocraties européennes fait
incontestablement le jeu des droites et le néo bonapartisme triomphe un peu partout.L'aspiration à un régime autoritaire fait partie des desidérata du populisme qui consent à une moindre
participation active des corps intermédiaires dans la gestion de la chose publique. La frontière est ténue entre un régime populiste et un régime dictatorial tant sont exaltées les vertus et les
capacités du "chef". Il nous faut donc être très vigilants, car dans notre pays le populisme gagne du terrain profitant de la crise économique qui génère des situations dramatiques et des
frustrations extrêmes
18 septembre 2009
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L'univers est un système fini, les océans de la bêtise ont des abysses insondables