Cette résistible descente dans les égouts de la déchéance, je ne me sens pas de taille à la contenir et aucun écrit ou discours n’aura un tel effet. La France de la collaboration qui sommeillait dans les entrelacs des consciences maladives, dans les instincts qui suppléent l’intelligence, dans l’inculture qui de vient un drapeau, dans l’arrogance simpliste de programme inconsistant, dans le triomphalisme d’une femme sans éclat, dans l’obscurantisme d’un peuple qui refuse de lever la tête pour voir la lumière, dans l’abdication des autres membres du troupeau, dans le bêlements des incapacités et des velléitaires, dans l’aveuglement volontaires des autruches, va s’approcher du pouvoir. Et l’on entend le claquement de dents des hommes qui tremblent de peur, leur cris d’orfraie, les échos de leurs querelles byzantines, le bruissement de leurs égo , les craquements de leurs ambitions, le ridicule de leur pédantisme, et les borborygmes de leurs impuissances. Et au fond du bois le cri désespéré d’un homme qui n’a pas compris que les hauteurs du pouvoir et de l’efficacité lui étaient inaccessible !
Contrairement à ce que la rumeur médiatique voudrait nous suriner les responsabilités ne sont pas diluées : elles sont du côté de ceux qui ont oublié que la pensée critique est le guide de l’action, que le doute devrait être constant dans la conduite de l’avenir, que les hommes et non l’argent devrait être la préoccupation de toute action politique. Que la démocratie demande la participation et que la participation est contingente d’un idéal et non la soumission aux prescriptions de l’ultralibéralisme ! Le déchiffrage de l’alphabet de l’humanisme est un corollaire au barrage par les peuples des dangers politiques et écologiques qui l’assaillent et cet alphabet doit être compris de tous !
Il est facile d’affirmer que Poutine est un satrape quand on n’a cessé d’encercler son pays, que Tsipras est un fou à lier quand on n’a cessé d’étrangler son pays, il est facile d’en convaincre des peuples soumis à la propagande des médias de tous bords ! On a effacé des esprits la mémoire de l’histoire et il sera toujours facile de dire qu’elle est un éternel recommencement au fur et à mesure qu’on approche de l’apocalypse