23 novembre 2009
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Ce matin l'actualité s'ouvre sur des polémiques diverses. La réunion de Copenhague est dans tous les esprits mais peu d'éditoriaux et peu de "une" en font leur
sujet. Pourtant c'est une étape importante dans la politique de la préservation de la vie sur notre planète. Mais l'égoïsme de chacun en fait déjà un échec annoncé.C'est aussi vrai que les peuples
n'ont font pas leur sujet prioritaire tant les urgences vitales se font pressantes ; mais les peuples ont l'excuse de l'ignorance et de la faim alors que les gouvernants et les élites ne peuvent en
faire état. Alors on continue à nous assouvir de broutilles. La populaire Rama Yade va se présenter dans les Hauts de Seine comme elle le désirait et malgré les crises de nerfs des Pécresse ,
Morano et bien d'autres. Ce n'est pas que je n'ai pas quelques sympathie pour cette jeune femme qui montre au milieu de cet attroupement de courtisans une force de caractère qui détonne quelque peu
mais est ce vraiment un évènement majeur. La main de Thierry est un sujet fécond, la querelle Peillon- Sego fait de la résistance bref on maintient en vie et on ressort des placards toute une série
d'informations qui n'ont pour but que de brouiller le jugement des français, de les plonger dans la confusion et d'opacifier l'actualité pour amoindrir la perception des véritables enjeux de
notre devenir. Or ces enjeux sont majeurs: outre l'avenir écologique de notre planète dont une partie se joue à Copenhague, avec des questions essentielles sur le contenu d'une politique écologique
et les conséquences qui en découlent sur les mutations de notre croissance, sur les relations nord sud, sur nos comportements individuels et collectifs, une crise monétaire mondiale est en train de
naitre à la faveur de la politique monétaire laxiste du gouvernement américain et de la spéculation des grands établissements financiers sur le marché asiatique, profitant taux zéro
actuellement en
vigueur sur le marché américain. Dans cette confrontation gigantesque entre les Etats Unis et la Chine c'est le sort de toute l'économie mondiale qui est en jeu. On peut se rendre
compte maintenant de la vanité de certaines postures peu en rapport avec notre réelle influence, de certaines déclarations sur la moralisation du capitalisme, sur l'efficacité des réunions du G20.
Notre sort se jouera dans le jeu subtil ou conflictuel qui se déroule entre la Chine et USA; Ce G2 virtuel ou institutionnalisé sera le gouvernement du monde sauf si l'Europe se décide à se doter
d'un système démocratique qui, avec l'appui de ses citoyens, fera entendre une partition où son modèle social et économique sera mis en exergue. C'est une condition indispensable pour donner
un avenir et une fierté à nos petits enfants